Attention aux éditeurs prédateurs : certains éditeurs profitent du modèle inversé (où l’auteur paie les frais de rédaction et d’édition) pour publier les articles sans aucune relecture dans le seul but de faire du profit. On les appelle des « predatory publishers. Larissa Shamseer a réalisé une thèse sur les revues prédatrices en 2021 et a dressé une liste de 13 caractéristiques (source Institut Pasteur, 2021) :
- • Pas de thématique éditoriale très précise ;
- • Nombreuses erreurs d’orthographe et de grammaire sur leur site web ou dans leurs messages ;
- • Les images de leur site internet sont de mauvaise qualité, déformées ;
- • La page d’accueil de leur site web cible davantage les auteurs potentiels que les lecteurs ;
- • Mise en avant de l’Index Copernicus plutôt que du traditionnel Impact Factor ;
- • Très peu d’informations sur le traitement des articles après soumission ;
- • La soumission des manuscrits se fait par email ;
- • Promesse d’une publication rapide ;
- • Absence de politique de rétractation des articles ;
- • Absence d’information sur la conservation numérique du contenu du journal ;
- • APC (Article Processing Charge) très bas (< 150$) ;
- • Incohérences de copyright ;
- • Email de contact non professionnel et non affilié au journal (de type @gmail.com…)
Pour compléter voici quelques conseils :
- • se méfier des éditeurs qui démarchent par courrier
- • vérifier que l’éditeur ou la revue ne se trouve pas dans la liste des Potential, possible or probable predatory scholarly open-access publishers ( Beall's list) ou sur le site Stop predatory Journals
- • vérifier si la revue est présente dans le DOAJ. En principe la base de données a éliminé de sa base les revues prédatrices
- • vérifier toutes les allégations indiquées sur le site de l’éditeur ou de la revue (facteur d’impact, présence dans différentes bases de données, personnes impliquées dans la revue)
- • La présence d’articles dans Google Scholar et Scopus n’est pas une garantie de qualité.
Utilisez l'outil Compass to publish pour vous aider à évaluer l'authenticité d'une revue
Pour en savoir davantage sur les revues prédatrices visionnez cette courte vidéo réalisée par l'Université Claude Bernard Lyon 1